OSTEODENSITOMETRIE

Cet examen permet de calculer la densité osseuse et ainsi d’estimer le risque fracturaire (tassement vertébral, col du fémur, poignet). La densité osseuse diminue avec l’âge chez l’adulte et cette perte osseuse s’accentue chez la femme après la ménopause. C’est ce qu’on appelle l’ostéoporose.

Cet examen est indolore, dure 10 à 15 mm et ne nécessite aucune préparation.

A l’issue, la machine calcule votre densité et surtout un écart type par rapport à une valeur attendue en fonction de votre morphotype.  Cela permettra à votre médecin de juger de l’utilité d’un traitement éventuel. Le médecin radiologue vous commente alors les résultats, répond à vos questions éventuelles et prépare votre compte rendu.

Le remboursement de cet examen par la sécurité sociale est soumis à des conditions très strictes.

echographie

Cette technique utilise des ultrasons, elle est non irradiante et permet d’explorer les « tissus mous», c’est-à-dire aussi bien les organes comme le foie ou les reins que les structures musculaires ou ligamentaires.

L’exploration abdominale nécessite souvent d’être à jeun. Le remplissage vésical est souvent nécessaire. 
En ostéo-articulaire, elle doit être couplée aux radiographies car les ultrasons sont arrêtés par l’os. Elle peut permettre une exploration dynamique qui n’est pas réalisable en IRM par exemple.

INFILTRATION

On appelle « infiltration » l’injection d’une substance thérapeutique, en général un dérivé cortisoné, à proximité immédiate d’une structure anatomique que l’on veut soigner.

Le développement de l'imagerie médicale a permis de réaliser ces gestes avec plus de précision et de sûreté, en guidant le trajet de l’aiguille sous radioscopie, échographie.
Ces infiltrations nécessitent une prescription médicale. Il faudra vous assurer en lisant et en remplissant le formulaire obligatoire de ne pas avoir de contre-indication à ce geste.

Pour toute infiltration, un repos de 24 heures vous sera préconisé après le geste. En fonction du site infiltré, il pourra vous être demandé de ne pas conduire.

Les infiltrations échoguidées (infiltrations sous échographie)

De plus en plus fréquemment, les infiltrations sont effectuées sous guidage échographique : en effet, depuis quelques années, l’échographie offre une alternative intéressante pour les infiltrations des « parties molles » (articulations, tendons…) en permettant de suivre le trajet de l’aiguille sans rayons X, ni injection de produit de contraste iodé. Cette technique permet d'infiltrer les tendinopathies, les bursites, les articulations pathologiques et de réaliser des ponctions-aspirations de calcifications tendineuses.

Peu invasive, l’échographie permet d’effectuer de nombreux gestes avec une grande précision, mais ne permet pas toutes les infiltrations, notamment des structures profondes comme le rachis.

Les infiltrations radioguidées (infiltrations sous radioscopie)

Quelques infiltrations s'effectuent sous guidage radioscopique. Pour ces gestes, il est souvent nécessaire d'utiliser un produit de contraste iodé pour vérifier la bonne injection du produit anti-inflammatoire au niveau de la zone souhaitée.